samedi 28 février 2009
Portrait in jazz - Bill Evans trio
mercredi 25 février 2009
mardi 24 février 2009
lundi 23 février 2009
dimanche 22 février 2009
samedi 14 février 2009
Anthony Hamilton
jeudi 12 février 2009
Uranium le scandale de la France contaminée
Les mines d'uranium françaises en accusation
Areva, des 210 sites miniers d'uranium français, dont le dernier a fermé en 2001. Les 166 millions de tonnes de "stériles" (roches à trop faible teneur en uranium pour être exploitées), mais aussi les 50 millions de tonnes de résidus issus des usines d'extraction, stockés sur 17 sites miniers, constituent un héritage encombrant.
L'émission décrit des situations
préoccupantes : utilisation de stériles radioactifs comme remblais dans des zones fréquentées par le public ; fuites dans l'environnement de radioéléments issus des résidus ; construction sur des zones "réhabilitées" de bâtiments qui se révèlent contaminés au radon, un gaz radioactif... Le documentaire s'interroge aussi sur l'état de santé des mineurs chargés de l'extraction des roches radioactives : les décès par cancer du poumon sont 40 % plus élevés que dans une population comparable, et ceux par cancer du rein deux fois plus nombreux.
COMPTEURS GEIGER
L'enquête s'appuie notamment sur le travail de fourmi de particuliers qui, armés de compteurs Geiger, arpentent les environs des anciennes mines pour identifier les zones où les stériles ont été réutilisés par des entrepreneurs de travaux publics. Elle s'est aussi beaucoup nourrie de l'expertise de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), un laboratoire de mesure indépendant.
Les associations ont obtenu quelques
succès. Autour du site des Bois-Noirs (Loire et Allier), Areva a dû traiter plusieurs sites où des bâtiments, construits sur des remblais radioactifs, présentaient des taux de radon alarmants. Mais elles ont aussi perdu des batailles, comme en 2005, lorsque Areva, accusée de polluer l'environnement dans le Limousin, a été mise hors de cause par la justice.
Bruno Chareyron, directeur scientifique de la Criirad, est las de ce jeu du chat et de la souris. Il réclame une réglementation nationale fixant un niveau de risque résiduel acceptable. Il estime que, même s'il s'agit le plus souvent de "très faibles doses", les méthodes de mesure et les seuils retenus par l'administration ne sont pas adéquats. Ses préconisations ? Informer le public de la présence de ces matières radioactives ; se donner les moyens de conserver sur le long terme les informations concernant les sites ; traiter ceux-ci, "sachant que leur responsable, Areva, est connu et solvable".
Coïncidence ? Quelques jours avant la
diffusion de "Pièces à conviction", l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a mis en ligne une base de données sur les sites miniers incriminés. L'IRSN a aussi publié, lundi 9 février, un rapport sur les anciens sites miniers du Limousin. A partir de 1984, la Cogema (dénomination antérieure d'Areva) a mis en place un système visant à encadrer l'utilisation des stériles, interdisant leur usage dans les bâtiments. Cette démarche "pertinente", note l'IRSN, présentait des limites : "Manque de précisions concernant certaines cessions, absence de vérification sur les lieux de réutilisation en particulier." Pour la période antérieure, la situation est plus nébuleuse."Jusqu'à présent, nous
n'avons pas trouvé de situation de danger immédiat ou majeur", rassure André-Claude Lacoste, "patron" de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Il note que les résidus seront incorporés au prochain Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs. Quant aux stériles, ils constituent selon lui un problème "plus diffus", pour lequel la "mémoire locale" devra être mise à contribution.
Pour sa part, Areva, qui avait saisile Conseil supérieur de l'audiovisuel contre une émission supposée "à charge", se défend de négliger ces questions. "On n'est pas dans le caché, dans le non-su", assure Yves Dufour, porte-parole des activités minières du groupe. Il en veut pour preuve la mise en place, dans le Limousin, d'un groupe d'expertise pluraliste (GEP), qui étudie la situation depuis 2006.
Yves Marignac, directeur de Wise-Paris, un expert peu suspect de complaisance vis-à-vis du nucléaire, participe activement au GEP, et note que celui-ci constitue en effet une "première". Mais pour les résidus, "il est encore trop tôt pour dire si nous pourrons dégager des solutions satisfaisantes à long terme pour ces sites, lorsque l'exploitant s'effacera", dit-il.
Uranium le scandale de la France contaminée 1/6
samedi 7 février 2009
Mangé pou le coeur
jeudi 5 février 2009
Changing Marina baie des anges
mercredi 4 février 2009
mardi 3 février 2009
COMITE DE SOUTIEN DE YVES CUSSET, SOPHIE FOCH-REMUSAT, PIERRE LAURET
COMITE DE SOUTIEN DE YVES CUSSET, SOPHIE FOCH-REMUSAT, PIERRE LAURET
Pour la liberté d’expression et parce qu’il est légitime de dire ce qu’on pense devant l’inacceptable ;
Pour la poursuite des échanges intellectuels et universitaires entre pays francophones malgré une politique d’immigration qui a de plus en plus de mal à dissimuler sa profonde xénophobie ;
Solidaires avec tous les « sans papiers » injustement pourchassés emprisonnés et expulsés ;
Nous soutenons Yves Cusset, Sophie Foch-Rémusat et Pierre Lauret, les trois professeurs de philosophie qui se rendaient le 16 décembre 2008 à Kinshasa (République Démocratique du Congo) afin d’y participer à un colloque universitaire sur « La culture du dialogue et le passage des frontières ». Pour avoir pacifiquement témoigné et discuté avec d’autres passagers de l’injustice des conditions de l’expulsion de trois « sans papiers » dans l’avion qui les y conduisait, Pierre Lauret a d’abord été violemment débarqué de l’avion par la police ; puis à leur retour le 22 décembre, Yves Cusset et Sophie Foch-Rémusat ont été arrêtés. Tous trois ont été placés en garde à vue. Pierre Lauret est convoqué le 4 mars au Tribunal de Grande Instance de Bobigny pour comparaître devant un procureur. Yves Cusset et Sophie Foch-Rémusat feraient l’objet d’une enquête préliminaire.
Nous protestons contre ces arrestations et ces gardes à vue arbitraires.
Nous dénonçons l’atteinte aux libertés publiques que représente l’assimilation du simple fait de poser des questions à la police à un véritable délit d’opinion. Nous demandons que l’action pacifique des trois philosophes ne fasse l’objet d’aucune sanction judiciaire.