Ce soir là nous sommes une petite dizaine à nous faufiler à l'intérieur du sunside. En nous installant à coté de Laurent Fickelson c'est le live au plana que nous avons en tête. Quand ce disque est sortit c'était le très alovesupremien infinity qui n'en finissait pas de tourner sur nos platines. Mais il est ici question de toute autre chose. Tour à tour ce sont les versions dévastatrices d'evil (L. Fickelson ) et de you don't know what love is (G. de Paul et D.Raye ) qui emportent tout sur leur passage.
Everton Blender - live at the white river
La Jamaïque n'en finit plus de s'enfoncer dans la veine ragga des 90's. Next millenium de Bounty killer et The doctor de Beenieman sont entrés directement dans la légende. Morefire de Capleton et Bobo Ashanti de sizzla vont vite les y rejoindre. A coté de ce rouleau compresseur une scène reggae roots cherche à survivre. A l'image de Morgane héritage beaucoup chercherons le succès du coté de la pop. Ce n'est pas le cas d' Everton Blender. Même si ses productions ne lui rendent pas toujours justice c'est avec beaucoup de talent et de sincérité qu'il porte alors le flambeau du reggae roots.
Il y a des disques qui accèdent instantanément au statut de classique. Like water for chocolate est de ceux là. Cette production des soulquarians garde un oeil sur le rétro et paye avec classe son dû aux grands anciens.
Gwenfol Orchestra - live
Le disque est un exercice délicat pour les musiques de danses bretonnes. Si Gwerz avait ajouté une basse électrique (Alain Genty) à sa formation, le Gwenfol Orchestra pousse cette logique encore plus loin en y adjoignant une batterie. Cette section rythmique facilite beaucoup l'écoute sur disque de ces ronds, tours et autres cercles Circassiens. Cette galette est un moment rare.
Dix piges à siffloter avec les potes le thème d'Ovni cela vous marque quelqu'un. Le premier album de Magic Malik ne laissait en rien présager l'arrivée de cette pure merveille. Et les albums qui suivront ne retrouverons pas cette grâce. En sept petits morceaux Magic Malik nous a envoûté à jamais.
C'est armé d'un défibrillateur que ces trois là actualisent un Jazz rock que plus personne n'espérait (splash). Coup sur coup ils balancent leur meilleur album studio: the dropper et le splendide live acoustique au (regretté) club Tonic. C'est la grosse claque de l'année.
Michel portal, Stephen Kent, Mino Cinelu - Burundi
Cette année là, notre compteur affiche un nombre vertigineux d'heures passées à nous laisser bercer par le bourdonnement du didgeridoo de Stephen Kent. Si certains morceaux comme impro évoquent inévitablement le carnet de route de Romano, Sclavis et Texier, la nature même de la section rythmique (percussions, didgeridoo) permet à l'ensemble de s'en émanciper. Michel Portal retrouve ici un vieux complice: Mino Cinelu (turbulence, men's land).
Cette année là, malgré la signature d'un accord de paix, les rebelles et les forces du gouvernement Burundais continuent de perpétrer les massacres de civils.
1 commentaire:
yo mec!
bravo pour tes chroniques, brèves mais efficaces, en ce qu'elles titillent l'addiction du mélomaniaque, qui soit va s'empresser de rejouer ses vieilles galettes (en même temps que ses souvenirs), soit d'aller délibérément violer Hadopi en allant télécharger illégalement les albums qui échappent encore à sa compulsion ;)
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