jeudi 23 juillet 2009

Plateforme de la rue Baudelique pour la régularisation de tous les sans papiers



Régularisation globale de tous les sans papiers

Plusieurs centaines de sans papiers de la coordination - CSP 75 - avec des militants politiques et syndicaux ont réquisitionné vendredi 17 juillet un ensemble d'immeubles vides, qui avaient été mis à disposition du CE par la Caisse primaire d'assurance maladie, situé rue Baudelique dans le 18ème arrondissement. Dès samedi, de nombreux sans papiers et les militants de nos associations sont venus soutenir et rejoindre le mouvement.
 
Depuis des années, la vie des immigrés sans papiers est devenue de plus en plus difficile en France. Derrière ces situations souvent tragiques, il y a une politique, il y a des lois. Celles qui, depuis tant d’années, font de la vie de centaines de milliers d’êtres humains une succession d’épreuves et d’angoisses, de passeurs en mafias, d’employeurs sans scrupules en traques policières, de convocations pièges en rafles à la sortie des écoles. 

Cette situation a déjà nécessité de grandes luttes dans les années 96, 97, 98… et jusqu’à nos jours avec des résultats et la prise en compte de nos revendications. Nos collectifs de sans papiers, associations, syndicats, et partis politiques se mobilisent pour réclamer un changement radical de politique et la libre circulation.

La grande majorité des sans papiers sont des travailleurs qui ont contribué à l’essor national et sont nécessaires au fonctionnement de tous les secteurs professionnels : restauration, bâtiment, sécurité, textiles, nettoyage, services publics ou à la personne... 

Malgré cette évidence le gouvernement, répondant aux besoins du patronat, voudrait pouvoir utiliser une immigration jetable après utilisation selon les besoins.

Les grèves de travailleurs ont mis cette vérité au grand jour et ont déjà obtenu des régularisations nombreuses et significatives.

Qu'aujourd'hui ils travaillent dans des entreprises moyennes ou qu'ils soient travailleurs isolés, qu'ils aient un contrat de travail ou non, quel que soit leur pays d'origine, les travailleurs sans papiers doivent bénéficier des mêmes droits que l'ensemble des salariés.

A l'heure de la mondialisation l’ensemble des travailleurs vivent et subissent une pression sociale où les salariés sont mis en concurrence quel que soit leurs origines dans le cadre d’une économie de marché, les travailleurs sans papiers doivent pouvoir vivre seul, en famille, avec ou sans enfants, se marier librement, avoir droit aux mêmes droits sociaux nationaux que l’ensemble des travailleurs. 

Par ailleurs, la France doit respecter le droit d'asile qui a largement été bafoué ces dernières années. Les législations françaises, les directives européennes vont toutes dans le sens d'une restriction de ce devoir d'accueillir les réfugiés politiques. Déjà les réfugiés environnementaux se multiplient. Nombre d'organisations, en première ligne la Cimade dernier garant, à ce jour, des droits des immigrés détenus dans les centres de rétention, se sont mobilisées pour une révision de la politique en ce domaine.

Cette remise à plat de la politique de l'immigration doit faire l'objet d'un large débat public et se traduire par la présentation au Parlement français d'une loi rectificative du code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA).

Dans l'immédiat la CSP 75, dont les adhérents sont fortement mobilisés depuis des années luttent, de manifestations en manifestations, de la Bourse du travail de Paris par le Boulevard du Temple jusqu’à l’occupation des locaux du 18ème, exige le règlement de tous les dossiers.

A ce jour, la CSP 75 a déposé 1300 dossiers à l'été 2008. La situation de 130 personnes à ce jour a été régularisée. La Préfecture a promis d'examiner avec bienveillance 300 dossiers supplémentaires. Nous soutenons la demande de la CSP 75 que les 1170 dossiers en souffrance donnent lieu à régularisation immédiate et permettre l’ouverture de négociations nationales pour la régularisation globale de tous les sans papiers.
 
Nos organisations sous signées réunies en soutien à cette occupation prendront les initiatives nécessaires pour que le débat se poursuive avec les intéressés devant nos concitoyens et pour contraindre le gouvernement et l’Europe à changer leur politique.
Les signataires : CSP 75, CGT Nettoiement Ville de Paris, NPA,CNSP ,LES VERTS ,Union Syndicale Solidaire ,CGT Education Action 93,DAL ,Fédération pour une Alternative Sociale et  Ecologique ,FTCR,VoieProlétarienne–Partisan ,Blog.ouvalacgt ,MQJS,Comité de Soutien MECI,Droit Devant ,Collectif Cohésion ,RAFALE , CNT éducation75, A .T.M.F .

mardi 14 juillet 2009

Lee Fields


Lee Fields "my world"

Qui aurait pu penser en 2001
Sharon Jones & the Dap-Kings
inaugurait un tel bal ?

2009 
A travers une forêt 
d'albums à la sauce rétro
Lee Fields revient
l'ombre du godfather s'étant retirée
Beaucoup s'arrêtent pour l'écouter 


jeudi 2 juillet 2009

Volume two - the soft machine


the soft machine "volume two"

 Canterbury 1966,  Kevin Ayers (chant, basse) et Robert Wyatt (chant, batterie) quittent les wilde flowers pour fonder un groupe avec un australien qui répond au nom de Daevid Allen (guitare). Mike Ratledge (piano, orgue) les rejoints dans les semaines qui suivent. Au début de l'année '67 ils enregistrent quelques démos pour démarcher les producteurs. les perles mélodiques comme that's how much i need you now mais aussi les longues pièces hypnotiques comme i should've knownn y sont déjà présentes. D'emblée les arbitrages fait par soft machine s'avèrent plus radicaux que ne le seront ceux de leurs cadets de caravan.  
Puis vient un single love makes sweet music/Feelin'Reelin' Squeelin'. Durant l'été le producteur Giorgio Gomelsky les emmène en tournée sur la côte d'azur. De retour en Angleterre Daevid Allen se fait refouler par la douane pour une sombre histoire de visa.




the soft machine "love makes sweet music"et le LP "volume one"

En '68 c'est donc sous la forme d'un trio que soft machine part en tournée aux états unis jouer en première partie du Jimi Hendrix expérience. Au mois d'avril ils enregistrent à New york leur premier album. Véritable feu d'artifice volume one fait feu de tout bois. 


Robert Wyatt, Kevin Ayers et Mike ratledge

 Les déjantés We did it again et why are we sleeping ?  y montrent l'apport déterminant de Kevin Ayers. Mais laminé par la tournée étasunienne il quitte le groupe et part se reposer à Ibiza.

En '69 Hugh Hopper (basse, saxophones, ex wilde flowers) rejoint Wyatt et Ratledge.
C'est ce trio rejoint sur plusieurs morceaux  par le frère d'Hopper: Brian Hopper (saxophones, ex wilde flowers) qui  enregistre volume two.


Robert Wyatt, Hugh Hopper et Mike Ratledge

Le remplacement de la guitare électrique par le saxophone et la basse induit une révolution dans la musique de Soft machine. Beaucoup plus orienté vers le jazz cet album n'en a pas pour autant perdu le sens de l'humour. A l'écoute de 'pataphysical introduction-pt1 et a concise british alphabet l'auditeur est rapidement fixé sur le sérieux de l'entreprise. Des petites chansons de Hopper arrangées par Wyatt comme thank you pierrot lunaire y côtoient Esther's nose job une suite composé par Ratledge. Cet album se trouve au point d'équilibre des différentes périodes de soft machine.
 

Love makes sweet music - the soft machine

Feelin' Reelin' Squeelin' - the soft machine

we did it again - the soft machine

Why are we sleeping ?

'Pataphysical introduction pt1 - soft machine

Thank you Pierrot lunaire - soft machine