jeudi 2 juillet 2009

Volume two - the soft machine


the soft machine "volume two"

 Canterbury 1966,  Kevin Ayers (chant, basse) et Robert Wyatt (chant, batterie) quittent les wilde flowers pour fonder un groupe avec un australien qui répond au nom de Daevid Allen (guitare). Mike Ratledge (piano, orgue) les rejoints dans les semaines qui suivent. Au début de l'année '67 ils enregistrent quelques démos pour démarcher les producteurs. les perles mélodiques comme that's how much i need you now mais aussi les longues pièces hypnotiques comme i should've knownn y sont déjà présentes. D'emblée les arbitrages fait par soft machine s'avèrent plus radicaux que ne le seront ceux de leurs cadets de caravan.  
Puis vient un single love makes sweet music/Feelin'Reelin' Squeelin'. Durant l'été le producteur Giorgio Gomelsky les emmène en tournée sur la côte d'azur. De retour en Angleterre Daevid Allen se fait refouler par la douane pour une sombre histoire de visa.




the soft machine "love makes sweet music"et le LP "volume one"

En '68 c'est donc sous la forme d'un trio que soft machine part en tournée aux états unis jouer en première partie du Jimi Hendrix expérience. Au mois d'avril ils enregistrent à New york leur premier album. Véritable feu d'artifice volume one fait feu de tout bois. 


Robert Wyatt, Kevin Ayers et Mike ratledge

 Les déjantés We did it again et why are we sleeping ?  y montrent l'apport déterminant de Kevin Ayers. Mais laminé par la tournée étasunienne il quitte le groupe et part se reposer à Ibiza.

En '69 Hugh Hopper (basse, saxophones, ex wilde flowers) rejoint Wyatt et Ratledge.
C'est ce trio rejoint sur plusieurs morceaux  par le frère d'Hopper: Brian Hopper (saxophones, ex wilde flowers) qui  enregistre volume two.


Robert Wyatt, Hugh Hopper et Mike Ratledge

Le remplacement de la guitare électrique par le saxophone et la basse induit une révolution dans la musique de Soft machine. Beaucoup plus orienté vers le jazz cet album n'en a pas pour autant perdu le sens de l'humour. A l'écoute de 'pataphysical introduction-pt1 et a concise british alphabet l'auditeur est rapidement fixé sur le sérieux de l'entreprise. Des petites chansons de Hopper arrangées par Wyatt comme thank you pierrot lunaire y côtoient Esther's nose job une suite composé par Ratledge. Cet album se trouve au point d'équilibre des différentes périodes de soft machine.
 

2 commentaires:

Nikko a dit…

Non, ce ne sont pas des transfuges de la Bande à Basile, ni non plus les compositeurs de BO de Dario Argento…
Qui est donc ce pétulant groupe MORTE MACABRE aux accents si krimsoniens? Quelques lumières sur:

http://www.bigbangmag.com/cmortema.php

(PS: le dernier morceau est une impro de 18 mn, écoute ça Yann, c'est du pur bonheur progressif!)

ital corner a dit…

J'aime beaucoup l'album pour ses nombreuses respirations qui souvent s'étendent en réels silences. Mais je suis d'accord avec Olivier Cruchaudet la montée, du morceau qui clôt l'album, souffre d'un manque de composition. Ce déficit pourrait être comblé par l'interprétation, mais ici comme chez anekdoten ce n'est pas le cas. En ce moment j'écoute en boucle les albums du Omar Rodriguez-Lopez quintet.. Ces cinq gars font passer la faiblesse apportée a leurs compositions par la sauvagerie et la virtuosité de leur interprétation
http://www.youtube.com/watch?v=E1flzCjGvqU