dimanche 5 décembre 2010

2003 - 00' une décennie de musique

Les premiers bombardements sur Bagdad



Carl Craig - The Detroit Experiment

Avec Philadelphia expirement en 2001, Ropeadop records a initié une série d'album consacrés à des scènes locales. Le volet sur Détroit réunit Carl Craig. Amp Fidler, Bennie Maupin (headhunters), Geri Allen, Regina Carter et Marcus Belgrave (the tribe). La version de Space Odyssey (M. Belgrave) justifie à elle seule que vous vous jetiez sans retenue sur cette galette.





Serge Gainsbourg - Aux armes et caetera

Combien d'années à écouter les albums reggae de Gainsbourg avec un mixage rachitique dont Ansel Collins (orgue) avait été exclu ? Combien d'années à imaginer le potentiel de ces deux albums ? Enfin par un beau matin de 2003 Marilou Reggae dub passe à la radio. Le son est énorme et le morceau n'en finit plus de s'étirer. A qui doit on ce miracle ? Est ce un dubplate jusqu'ici jalousement gardé ? - non - une Peel sessions jamais diffusée ? -non - C'est Bruno Blum qui a réussit à convaincre les ayants droits de laisser Soljie Hamilton réaliser un nouveau mixage, des versions dub et des versions deejay des deux albums. Gloire à Bruno Blum !



Rhythm & Sound - the versions

Derrière Rhythm & sound se cache Moritz Von Oswald et Mark Ernestus le duo de basic channel et de Maurizio. Tout en rééditant le catalogue reggae du label New-Yorkais Wackies (souvenez vous l'immense who do you think i am ? de Milton Henry) ces deux là plongent leur techno dans la mer des caraïbes et en ressortent des dubs à ranger parmis les joyaux du genre.





Sex Mob - Dime Grind Palace

Le temps d'un album le quartet de Steven Bernstein convoque Roswell Rud (trombone), Marcus Rojas (trompette, tuba), John Kruth (mandoline) Peter Apfelbau (mélodica, sax ténor, orgue), Mark Stewart (guitare) et Scott Robinson (clarinette alto, saxophone) pour un beau bordel. Chahuté par une basse indomptable tout ce petit monde couine, chiale, miaule et hurle tout ce qu'il peut.





Ricardo Villalobos - Alcachofa

Le premier album de Ricardo Villalobos est un chef d'oeuvre.
Et la déferlante de productions micro house de ces dernières années a beau s'abattre sans relâche sur nos oreilles, rien n'y fait.
Le phare Alcachofa rayonne toujours autant. Très vite l'année suivante Villalobos récidivera avec une autre pièce maîtresse: Thé au harem d'Archimède.



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