mercredi 9 décembre 2009

N° 14 Pourquoi craindre d’être filmé, puisque je n’ai rien à me reprocher ?



Qui définit aujourd’hui les critères des bons et des mauvais comportements ? Comment seront-ils définis demain ? Qui sera derrière les écrans ? N’ayant rien à nous reprocher, pourquoi devrions-nous accepter d’être filmés en permanence, dans nos itinéraires, nos rencontres... comme si nous étions tous des suspects potentiels ? La CNIL elle-même alerte sur les insuffisances et les ambiguïtés des lois régissant la vidéosurveillance. « La question n’est pas est-ce que l’on a un reproche à se faire, la question est de savoir si une dérive dans l’usage d’une technologie peut aboutir, consciemment

ou non, à notre insu ou non, à réduire le champs d’exercice de nos libertés. Et de ce point de vue, la possibilité de tracer des individus [...] crée un véritable risque », Alex Türk, sénateur divers-droite et président de la CNIL (7).


source : collectif démocratie et libertés

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