mardi 13 janvier 2009

"Acheter un disque c'était comme acheter un petit bout du pays"



La culture du sound-system avec les costumes trop grands et les chapeaux à larges bords avait traversé l'atlantique sans la moindre altération. 
A peine arrivé Count Suckle et Duke Vin montèrent leurs sound-systèms. Leurs soirées ne désemplissaient jamais.

George "Peckings" Price

George "peckings" Price avait fondé la plus grande entreprise d'importation, de distribution et de vente au détail de disques Jamaïcains. Comme en Jamaïque la vente se faisait de porte en porte. Les gens achetaient des disques alors qu'ils n'avaient pas encore de phonogramme. Acheter un disque c'était comme acheter un petit bout du pays. 

Laurel Aitken

"Lonesome lover" de Laurel Aitken fut le premier titre de ska à être enregistré outre manche.
Dans le foulée de cet enregistrement Melodisc lanca "blue beat" un sous label spécialisé dans la musique jamaïcaine qui avait l'exclusivité des productions de Pince Buster.
Son plus gros concurrent était Island Records  de Chris Blackwell*.
 


Les mods, un mouvement très répandu dans la jeunesse blanche issue de la classe ouvrière, adoptèrent le ska en plus de la soul qu'ils écoutaient depuis plusieurs années. Les ventes de disques de ska atteignirent alors des chiffres largement supérieur à ceux de la seule communauté jamaïcaine.


Prince buster devint une icône mod. En 1967  son morceau "al capone" fut classé dans le top 20 britannique et le "guns of navarone" des Skatalites atteint le top 30.  


En 1964 l'adaptation ska du titre "my boy lollipop" interprété par Millie Small fut classé deuxième du hit parade britannique devant "hard day's night" des Beattles et "it's all over now"
des Rolling stones. Six millions d'exemplaires de ce single furent vendu dans le monde. C'était la première fois que la musique Jamaicaine trouvait une audience mondiale.

*Chris Whiteworst selon Peter Tosh

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