

La question classique des libertés publiques nous importe, car sans elles on ne peut faire vivre la démocratie en acte, dans des situations comme celle à quoi nous avons été confrontés. Si poser des questions à des policiers est un délit, alors on n’a plus le droit de faire voir, par la seule force de la parole, une situation d’oppression, et de la proposer au regard et au débat publics.
Pour autant, nous n’oublions pas ce qui est à l’origine de notre acte commun : une situation bien précise d’expulsion d’étrangers résidents sans titre de séjour, avec toutes les questions qu’elle enveloppe sur les migrations et les frontières, la justice, les droits.
Pour cette raison nous ouvrons sur notre site une rubrique Migrations et politique, destinée à la publication de papiers théoriques - et autres œuvres, pourquoi pas ? -pour les sans papiers, qui aborde toutes ces questions.
Il est urgent de travailler à découvrir ce qui lie la lutte des sans papiers aux autres - à d’autres – lesquelles ? Découvrir aussi ce que la solidarité avec les sans papiers suppose de remises en questions et de changement. Il faut faire exister dans le vocabulaire et la syntaxe de la philosophie politique et morale les souffrances des sans papiers, les injustices dont ils sont victimes : leur trouver des noms qui leur permettront d’être mieux reconnues.
Le problème est non seulement européen mais mondial - la France n’est pas loin s’en faut le seul pays qui expulse et l’Europe n’est pas la seule destination d’immigration illégale. On a changé d’échelle et de format ce qui suppose que le lieu de la protestation et de l’action n’est plus le même, il doit aussi être mondial. C’est pourquoi internet est aujourd’hui un lieu important pour le partage de la réflexion, de l’expérience et de l’action.
Yves Cusset, Sophie Foch-Rémusat, Pierre Lauret
Lire la rubrique "migrations et politique"
À partir de 9h Accueil des participants par les têtes de listes au Cabaret Sauvage - Petit déjeuner
10.00 Plénière d’ouverture - animée par l’équipe de campagne
10.45 Fin de la plénière d’ouverture
Transfert d’une partie des participants vers le Théâtre Paris-Villette (Parc de la Villette à traverser/10 minutes) Attention 200 places disponibles seulement dans la Grande Salle du Théâtre
11.00 Sessions thématiques
Comment mener campagne autour des fondamentaux du Green Deal d’Europe Écologie ?
11h15 - 12h00
-Santé, environnement, biodiversité, agriculture, animé par Michèle Rivasi, Sandrine Bélier et François Dufour
- Europe et gouvernance animé par Dany Cohn Bendit et José Bové
12h00 - 12h45
-La conversion écologique de l'économie animé par Yannick Jadot et Jean Paul Besset
- Gouvernance mondiale : en finir avec l'irresponsabilité animé par Eva Joly et Hélène Flautre
13.00 Ouverture de la convention interne à tous les sympathisants d’Europe Écologie
Restauration bio devant le Cabaret Sauvage : repas 12 euros
Animation des Points Info "la Belle Campagne"
14.15 Plénière de clôture/réunion publique
animée par Noël Mamère, député-maire Verts de Bègles (Gironde)
Intervention d’Hélène Flautre, députée européenne Verte et tête de liste Nord : présentation du Pacte Exclusion d’Europe Écologie - 10’
Interventions de personnalités amies
Présentation de l’ensemble des 9 têtes de listes des 8 euro-régions - 30’
Intervention et conclusions de Dany Cohn-Bendit, député européen et tête de liste Ile-de- France - 30’
PARIS
La chasse aux voitures n’est plus prioritaire
Sous la première mandature de Delanoë, Paris a été en chantier permanent pour réduire l’espace de la voiture. Depuis un an, les travaux de voirie sont au ralenti.
Finis, les emblématiques « espaces civilisés » Magenta, Jean-Jaurès, Saint-Marcel… qui ont réduit la circulation sur les axes rouges, provoquant l’ire des automobilistes et des riverains. Oubliée la piétonisation de la rue de Rennes. Renvoyés aux calendes grecques l’interdiction des voies sur berges aux voitures ou encore le tramway des gares, censé relier les six gares parisiennes.
Un an après sa réélection, Bertrand Delanoë lève manifestement le pied sur les chantiers de voirie liés aux transports.
« La fête est finie » pour les Verts. Tous ces projets, portés principalement par les Verts parisiens, ont fait les frais de l’effondrement du parti écologiste lors des dernières élections municipales. Avec seulement 9 élus au Conseil de Paris (contre 23 en 2001), les Verts n’ont plus la capacité d’imposer leurs choix.
« C’est vrai que la Ville de Paris n’a plus de politique de transports aussi volontariste. On a l’impression d’une gestion au jour le jour qui n’est pas à la hauteur des enjeux, estime Hervé Morel, secrétaire général des Verts de Paris. Quand on voit qu’une des premières mesures de la nouvelle équipe a été de matérialiser l’interdiction de certaines voies de bus aux cyclistes, on se dit que la fête est finie… »
« Des positions raisonnables » pour l’Automobile Club. Les associations d’automobilistes font le même constat, mais affichent, elles, leur approbation. « La mairie de Paris est revenue à des positions raisonnables. Elle privilégie les transports en commun, mais sans chercher à tuer la voiture », se félicite Robert Palluat de Besset, président de l’Automobile Club Ile-de-France.
Le tramway suit son cours. Du côté de l’Hôtel de Ville, on se défend d’un quelconque ramollissement. « Nous poursuivons le même objectif depuis 2001 : mieux partager l’espace public entre les différents usagers », assure Annick Lepetit, adjointe (PS) de Bertrand Delanoë chargée des transports, qui rappelle que plusieurs projets sont en cours.
Les travaux d’extension du tramway des Maréchaux jusqu’à la porte de la Chapelle ont démarré. La concertation sur l’avenir de la rue de Rennes est sur les rails.
D’autres aménagements piétonnisation des voies sur berges, mise en double sens des Grands Boulevards sont au stade de la réflexion.
« Nous n’allons pas mettre tout en chantier en même temps », précise Annick Lepetit, ni répliquer les erreurs des aménagements précédents (lire ci-dessous).
La fin du dogmatisme. Sur la méthode, Annick Lepetit met en avant « la recherche du consensus » et le « refus du dogmatisme ».
Un tacle à peine déguisé à Denis Baupin, son prédécesseur vert, que ses détracteurs les plus farouches avaient surnommé le « khmer vert ». « Avec lui, aucun dialogue n’était possible… », estime le président de l’Automobile Club.
« Mais au moins, il agissait », regrette Philippe Colomb, de l’association Vélorution.