jeudi 19 mars 2009

Sortir de la crise: un Bruxelles de l'emploi


Europe écologie propose:

1 Des contrats européens de conversion écologique par grands secteurs productifs

Du secteur sinistré de l'automobile à celui de l'agriculture, de la machine-outil au bâtiment ou à la chimie, nous ne protégerons pas les travailleurs si il n'y a pas conversion des activités. La sidérurgie dans les années quatre vingt a montré que faute de prévoyance, nous avons perdu la bataille de l'emploi. Les milliards de francs de l'époque n'ont fait que reculer l'échéance. Nous ne voulons pas de cet avenir là. Il faut réorienter toute l'économie vers un autre mode de production, un autre système de transport, un autre aménagement du territoire, une autre agriculture.

2 Dix millions d'emplois "verts" créés dans les cinq prochaines années

En Europe, des millions d'emplois qualifiés, durables et non délocalisables-au moins 500 000 en France à court terme- peuvent être crées grâce aux filières écologiques et solidaires. Les énergies renouvelables, l'agriculture paysanne et biologique, la maîtrise de l'énergie, l'éco-construction , les transports, la réparation, l'artisanat, le recyclage, les services à la personne, la protection des écosystèmes et de l'environnement.

3 Une directive européenne sur la réduction du temps de travail: travailler tous pour vivre mieux

Partager le travail plutôt que de multiplier les heures supplémentaires ou les emplois précaires 
: la crise remet à l'ordre du jour l'objectif de réduction du temps de travail en Europe. C'est à la fois un gisement d'emplois considérable et une manière d'harmoniser par le haut les politiques sociales européennes 

Aucun commentaire: