La préfecture de police tente de convaincre que les images enregistrées permettent
d'interpeller les auteurs de délits. Mais, en réalité, soit les enquêteurs savent déjà qui
ils recherchent (et les images trouvées ne sont qu’un élément, pas indispensable à
l’enquête, comme le souligne Scotland Yard), soit, par hasard, ils reconnaissent un
visage à l’écran.
« En raison de la faible efficacité dissuasive de l’outil [la vidéosurveillance] tend
progressivement à se transformer en un outil de police judiciaire plus qu’en un
outil de dissuasion. Son impact statistique sur l’identification et l’arrestation des
suspects est toutefois variable et quantitativement faible. Par comparaison au
nombre total de délits élucidés, ceux qui l’ont été grâce à des preuves
apportées par la vidéosurveillance demeurent en effet peu nombreux. » –
Rapport « Vidéosurveillance et espaces publics » de l’IAURIF(2)
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