jeudi 16 octobre 2008

Is mi dat, pon de hi-fi !

A l'époque la Jamaïque était dépourvue d'industrie phonographique. Les vainqueurs des Vere Johns opportunity ne pouvaient donc pas espérer plus qu'un engagement, mal payé, dans une salle de spectacle.

Pour enregistrer les artistes locaux de calypso et de mento les radios possédaient des cabines d'enregistrement équipées de graveur de disque en acétate (dubplate). Ces gravures se font sans passer par une matrice. Ce qui rend unique chaque disque.

Au début des années 50 des firmes comme Mercury cherchaient à s'implanter dans les caraïbes. Dans ce but elle lancèrent des licences d'exploitation. Les firmes étasuniennes fournissaient les matrices et les presses et les licensés Jamaïcains pressaient et distribuaient les disques.


Les sound-men toujours à la recherche de l'exclusivité se désintéressaient de ces disques trop accessibles.
Les chanteurs Jamaïcains de rythm 'n' blues ont alors tiré partie du caractère unique des disques en acétate. Ils les vendaient aux sound-men qui n'avaient pas les moyens de se payer des disques d'importations. Lorsque l'un de ces titres locaux faisait un tabac, il était récupéré par un sound-system de premier plan en échange d'un titre d'importation.

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