jeudi 27 novembre 2008

Out of many, one people



Sir williams alexander Bustamante (chef de l'opposition), Hugh Frazer (bureau des colonies), Regilnald Mauding (secrétaire colonial) et Norman Manley (président de la Jamaique)  lors de la dernière session de la conférence sur l'indépendance de la Jamaïque qui s'est tenue à Londres le 9 février 1962. 


C'est à minuit le 5 août 1962 après pratiquement 300 ans de régime colonial la Jamaïque parvint enfin à l'indépendance. L'île fut alors traversée par une vague d'optimisme.
L'industrie musicale et les radios essayèrent de capitaliser sur cette allégresse nationale avec des titres comme "Independant Jamaica", "Anniversary ska" ou bien encore"Forward march".
Mais pour la grande majorité des Jamaïcains l'indépendance s'avérait être un concept beaucoup plus excitant en théorie que d'un point de vue pratique. Et des titres comme "Babylone gone", "time longer than rope" ou bien "carry go bring come" venaient contredire cet unanimisme de façade.   



Moins d'un an après l'indépendance au cour du week-end de pâque le Rose hall St James connut le soulèvement le plus sanglant depuis la révolte des esclaves mené par Sam Sharp en 1831. Les affrontements entre l'armée et les rastas se soldèrent par des centaines d'arrestations et huit morts.
Si l'on garde surtout de la période ska l'image d'une célébration de la danse et de la bonne humeur, en dehors des ondes on y trouvait aussi de nombreux  titres comme "beardman ska"(le ska de l'homme barbu) des skatalites, "Another moses" (un autre Moïse) des "Mellowcats" ou encore "The whip" (le fouet) des Ethiopians. 

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