Au tout début du 20e siècle l'émancipation des esclaves donnât lieu à une répartition partielle des richesses. Cette nouvelle classe sociale investit le plus possible dans l'éducation de ses enfants et cherchât à s'affranchir de l'église et à déstabiliser les valeurs colonialistes en répandant une doctrine panafricaine. Cette doctrine prônait l'autosuffisance et le respect de soi dans la communauté noire.
En 1901 Marcus Garvey alors âgé de 14 ans quitte sa ville natal de st Anns bay pour devenir apprenti imprimeur à Kingston.
En 1907 il s'engage dans la lutte syndicale des imprimeurs puis rejoint le mouvement de migration des travailleurs originaires des caraïbes. Il Gagne d'abord l'amérique centrale puis le royaume unis et enfin s'installe à New York où il fonde l'Universal Negro Improvement Association. Au début des années 20 l'UNIA rassemblait des milliers de membres dans les Amériques en Europe et en Afrique.
Les congrès de l'UNIA alliaient la pompe d'une cérémonie d'ouverture du parlement Britannique à l'apparat d'un session plénière aux nations unies. Elle s'était doté d'un hymne à la nation noire (Ethiopia, thou land of our fathers) et d'un drapeau (rouge pour le sang des esclaves noir pour la couleur de peau et vert pour la terre promise).
UNIA possédait un journal hebdomadaire "the negro world" qui deviendra "the blackman" et
un réseau d' entreprise dans la restauration, le déménagement et l'imprimerie.
Cette plate-forme avait pour objectif de soutenir les entreprises appartenant à des noirs.
La compagnie maritime "black star line" appartenant à Marcus Garvey fut entièrement financée par une souscription et l'émission d'actions acquises par des personnes noires attirées par une émigration vers "la nation noire indépendante".
Cette démonstration sans précèdent de solidarité permit l'acquisition en 1922 de quatre paquebots transatlantiques et d'avoir suffisamment d'influence diplomatique auprès du gouvernement Libérien pour obtenir une vaste portion de territoire Africain.
L'annonce du lancement de black star line fit l'effet d'une bombe dans l'établishment étasunien.
Très vite les autorités fédérales se débrouillèrent pour accuser Marcus Garvey de fraude postale et des pressions diplomatique firent reculer le gouvernement Libérien.
Marcus Garvey fut discrédité, emprisonné et déporté vers la Jamaique.
Il y fut accueillit en héros et y continua à prêcher ses valeurs de fierté noire et de retour en Afrique. Mais victime de nombreux emprisonnements et persécutions il finit par se réfugier à Londres où il mourut en 1940 dans la misère et le discrédit.
Même si Marcus Garvey ne fut pas directement impliqué dans le mouvement rasta ces méthodes et ses principes socio-religieux en constituent l'axe centrale.
A la fin des années 20 il dit à ses nombreux adeptes "regardez vers l'afrique un noir sera couronné et il sera le rédempteur".
2 commentaires:
De pures photos pour cet article serieux...Bravo !
Oui, étonnamment en ligne l'iconographie de Marcus Garvey est très pauvre
Enregistrer un commentaire